Arthur
Eskenazi

Atelier :
1 place de Lorette
Fr-13002 Marseille

BIOGRAPHIE

Arthur Eskenazi est diplômé de l’Ecole des Beaux Arts de Paris (2012) et du Master recherche en danse et performance ex.e.r.ce du Centre Chorégraphique National de Montpellier (2015).
Artiste, performeur, dramaturge et interprète, son travail se déploie comme un filet au travers de différents médium, aussi bien dans l’univers des arts visuels que des arts vivants. Arthur Eskenazi accompagne des créations théâtrales et de danse contemporaine comme “Bazin” de Tidiani N’Diaye et conçoit des programmes de recherches alternatifs dans le cadre du festival Parallèle (Marseille, 2019-20). Il est co-directeur du Festival international BAM! (Bamako) depuis 2018.
Son travail a été présenté dans plusieurs  expositions collectives et festivals dédiés à la performance : « Labor Zero Labor », Triangle France (Marseille, 2016), Festival Artdanthé (Vanves, 2018), Festival de Marseille (Marseille, 2018) et Festival Do Disturb (Paris, 2019).


Né en 1986 à Paris.

www.arthureskenazi.com

Mon parcours artistique, de même que ma démarche générale, est hybride et protéiforme. Je n’ai jamais su m’attacher à un médium en particulier, bien au contraire, ce sont les passages entre les pratiques qui sont au coeur de mes réflexions. Amorcé lorsque j’étais encore étudiant aux beaux arts de Paris, le travail sur la question du territoire (qui prit dans un premier temps une forme purement cartographique) et des déplacements possibles en son sein est devenu une méthodologie de travail. Le passage, la traduction, le déplacement, la transformation des objets, des pensées et des discours, la transmission d’une expérience réelle comme artistique et des histoires que l’on invente pour en rendre compte sont pour moi central. Le territoire géographique s’est petit à petit transformé en une carte intime et théorique des sensibilités artistiques au travers de médium devenus pays frontaliers, et dont il s’agirait de faire l’expérience. Principe de deterritorialisation, définir son territoire par l’action d’en sortir, oui mais : à la condition d’y revenir pour raconter.
Mon travail joue de différents registres narratifs (fiction, documentaire, performatif) et observe les points de transformations, de fusions ou de rapprochement nécéssaire à la transmission d’une idée, d’une pensée, ou même d’un objet en fonction des contextes de présentation. En opposition directe aux pratiques conceptuels et discursive qui ne savent pas séparer l’oeuvre du discours auquel elle se rapporte (et qui bien souvent confondent les deux), il s’agira toujours de partir d’une expérience et de tacher d’en rendre compte en assumant la fragmentation, la contradiction, le non sens qui compose le champs général de la perception du monde qui nous entour. Il y a toujours le corps, central, mètre étalon, mesure de référence de notre environnement et ses potentiels devenirs, ses différents mode d’apparition, son investissement quel qu’il soit dans la réalisation d’une oeuvre. Quel est la nature d’un geste ? d’un mouvement ? a quel système de transmission appartient-il ? Comment prendre ses distances face aux pratiques discursives qui ont malheureusement tendance à prendre la place des oeuvres d’art elle-même ? Comment faire l’expérience d’une sensibilité et la laisser parler pour nous, sans même que nous ayons les réponses aux questions qu’elle soulève et qui lui appartienne ?
Ideal Corpus

Arthur Eskenazi, Ideal Corpus, performance, 2019, Festival Do Disturb, Palais de Tokyo, Paris. © Ayka Lux.

This Loc/Slow/Low Commotion

Arthur Eskenazi, This Loc/Slow/Low Commotion, performance, exposition “Vos désirs sont les nôtres”, Triangle France, Friche la Belle de Mai, 2018.

 

Il existe des écarts non résolus, appuyez sur n’importe quelle touche

Arthur Eskenazi, Il existe des écarts non résolus, appuyez sur n’importe quelle touche, performance, en production, 2018/2019

Bazin

Bazin, interprète et dramaturge, avec Tidiani N’Diaye, 2017.

Note on TV #2

Arthur Eskenazi, Note on TV #2, vidéo pour Labor Zero Labor, Triangle France, Friche de la Belle de Mai, 2016.